Investir dans l’immobilier en Thaïlande est une opportunité attrayante pour de nombreux acheteurs étrangers. Ce marché comporte toutefois des risques si l’on ne prend pas certaines précautions. C’est pourquoi, avant de vous lancer, vous devez connaître les erreurs fréquentes pour vous en prémunir et optimiser votre investissement. Voici donc trois pièges majeurs à éviter pour réussir votre projet immobilier en Thaïlande.
Ne pas faire appel à un avocat spécialisé
Se passer des services d’un avocat spécialisé est une démarche perçue comme une méthode efficace pour réduire les coûts. Cela peut néanmoins entraîner des conséquences financières désastreuses à long terme. Un professionnel local expérimenté tel qu’un cabinet d’avocat à Bangkok vous accompagne tout au long du processus d’acquisition. En Thaïlande, le droit de la propriété pour les étrangers diffère de manière significative par rapport à d’autres pays. Il est par exemple interdit pour un ressortissant extérieur d’avoir directement un terrain.
Un juriste saura vous conseiller sur les moyens légaux d’investir, que ce soit par l’intermédiaire d’une société régionale ou en optant pour un bail à long terme. Il veille à ce que tous les contrats soient conformes à la législation du pays pour protéger vos droits en cas de litige. Passer outre cette étape peut vous exposer à des poursuites judiciaires, voire à la perte de votre placement. Un avocat spécialisé garantit la transparence des transactions, vérifie la légitimité du vendeur et s’assure que tous les documents sont en règle.
Ne pas effectuer de due diligence sur le bien
En Thaïlande, vous devez vérifier minutieusement l’état juridique du bien que vous envisagez d’acquérir. Ce processus implique de vous assurer que le bâtiment n’est pas sujet à des revendications de tiers comme des dettes ou des litiges en cours. Un autre aspect clé de la due diligence concerne l’examen des titres de propriété. Certains terrains ou bâtiments en Thaïlande peuvent en effet être grevés de charges ou d’interdictions qui ne sont pas immédiatement apparentes pour un acheteur non averti.
Sans un contrôle rigoureux, vous risquez de découvrir après coup des obligations financières cachées ou des restrictions d’usage qui peuvent compromettre la rentabilité de votre investissement. L’inspection vous aide par ailleurs à confirmer que le bien respecte les normes de construction et d’urbanisme locales. Certains immeubles peuvent ne pas être conformes à la réglementation en vigueur, ce qui entraîne des coûts supplémentaires ou des sanctions en cas d’incompatibilité. En ignorant cette étape, vous risquez de transformer un projet prometteur en une source de tracas constants.
Ignorer les différences culturelles et administratives
La Thaïlande possède une culture et des pratiques bureaucratiques parfois déroutantes pour un non-initié. Un manque de familiarité avec ces spécificités peut engendrer des retards, voire des échecs dans la finalisation de l’achat. Sur le plan civilisationnel, les négociations immobilières en Thaïlande se déroulent selon des codes implicites qu’il est essentiel de suivre. Une approche trop directe peut ainsi être mal perçue et compliquer les discussions.
La patience est par ailleurs de mise dans les démarches administratives. Les délais pour obtenir les autorisations requises ou valider une transaction sont plus longs et vouloir aller vite peut causer des erreurs coûteuses. Les documents nécessitent également une attention particulière. Ne pas les faire traduire ou interpréter correctement entraîne potentiellement des malentendus graves. Enfin, certaines pratiques locales comme la sous-estimation des valeurs foncières dans les contrats peuvent sembler attrayantes, mais comportent des risques juridiques importants.