Le « living together apart » ou la cohabitation entre époux après le divorce est un concept encore peu connu de beaucoup de personnes. Il s’agit d’une décision prise par les ex-conjoints pour diverses raisons. Même si cela survient dans la plupart des cas par obligation, certains couples séparés optent pour ce mode de vie volontairement. Mais comment vivre sous le même toit sur le long terme malgré que l’on ne soit plus mariés ? Afin de vivre une vie paisible et sans encombre, l’on vous dévoile quelques dispositions à prendre dans ce contexte.
Définir les raisons et la durée de ce mode de vie
Le divorce intervient lorsque les deux membres du couple n’arrivent plus à être en accord par rapport à certains aspects de leurs vies. Décider alors de continuer à vivre sous le même toit alors que le divorce est prononcé peut paraitre bizarre. Il est donc essentiel que les deux ex-conjoints définissent des règles de bases pour leur cohabitation. Pour cela, la première interrogation à laquelle ils doivent répondre est celle-ci : pour quelles raisons veulent-ils opter pour ce mode de vie ? Il peut s’agir par exemple de contraintes financières ou pour des raisons d’éducation des enfants. Que la décision soit par contrainte ou volontaire, il est indispensable que les deux parents définissent au prime abord le temps que durera cette cohabitation. Cela permet en réalité à chacun de se préparer psychologiquement et matériellement pour vivre continué à vivre ensemble en toute tranquillité.
Rédiger un accord de coparentalité
Lorsque des couples décident de partager la même demeure après le divorce, ils sont souvent tentés de continuer à vivre avec leurs vieilles habitudes. Pourtant, la séparation est intervenue parce que certaines facettes de votre ancien mode de vie n’ont pas connu de réussite. Pour continuer de vivre ensemble en de bons termes, il est donc essentiel que vous redéfinissiez les rôles et les habitudes de chaque conjoint dans la relation. Pour cela, la précipitation doit être complètement écartée. Discutez de tous les changements qui doivent intervenir dans votre nouveau mode de vie. Il s’agit par exemple de la définition des jours de garde, de la gestion des devoirs et repas, du temps à passer ensemble avec les enfants, de la séparation de l’espace, etc. Afin qu’il n’y ait aucun malentendu sur les différentes résolutions prises, il est recommandé de tout mettre par écrit. Ceci, même si les deux coparents sont persuadés de bien s’entendre. C’est une mesure qui permet de se rafraîchir chaque fois la mémoire en cas de nécessité.
Adopter une méthode de partage des charges financières
L’argent constitue l’un des plus grands points de discorde, même entre des personnes unies par les liens du mariage. Lorsque deux coparents ayant décidé de rompre ce lien continuent de vivre dans la même maison, la gestion des dépenses devient encore plus délicate. Même si vous optez pour ce mode de vie volontairement, il est recommandé de trouver un accord de partage des dépenses de la vie courante (factures de la maison, scolarité, alimentation…). Pour une répartition sans accroc, il est essentiel que toutes les décisions qui seront mentionnées dans l’accord soient approuvées des deux parties. Vous avez aussi la possibilité d’utiliser des applications de coparentalité pour suivre en temps réel la contribution de chaque coparent au budget défini.