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ToggleLa médiation constitue aujourd’hui un passage obligé dans le cadre des contrats de vente établis en dehors des établissements commerciaux. Un arrêt récent de la Cour de cassation, en date du 18 septembre 2024, rappelle l’impératif légal pour les professionnels d’informer les consommateurs sur cette possibilité, sous peine de voir le contrat annulé.
Les fondements juridiques de la médiation obligatoire
Selon les dispositions légales, issues des articles L. 111-1, L. 221-5 et L. 221-9 du Code de la consommation, antérieures à l’ordonnance n° 2021-1247 du 29 septembre 2021, tout contrat conclu hors des murs d’un commerce doit explicitement mentionner la faculté pour le consommateur de solliciter un médiateur. Cette mesure trouve son fondement dans la volonté du législateur d’assurer une protection accrue des consommateurs, particulièrement vulnérables lorsqu’ils sont démarchés à domicile ou dans un cadre non commercial.
La médiation, un droit pour le consommateur
L’accès à un médiateur de la consommation doit être clairement indiqué au sein du contrat. C’est une démarche qui vise à garantir au consommateur un droit essentiel : celui de pouvoir résoudre amiablement un litige avec un professionnel sans avoir recours immédiat à la justice. La médiation se présente donc comme une solution rapide, économique et moins formelle pour les deux parties.
L’impact d’une omission contractuelle
L’arrêt souligne que l’absence d’une telle mention peut entraîner la nullité du contrat. Pour les professionnels, cela implique une vigilance accrue lors de la rédaction des contrats conclus hors établissement afin d’intégrer cette information cruciale et éviter toute contestation future susceptible d’annuler une vente.
Une veille juridique nécessaire pour les professionnels
Pour rester informés des dernières évolutions législatives et jurisprudentielles, il est impératif pour les professionnels d’effectuer une veille juridique constante. Cela leur permettra non seulement de respecter leurs obligations envers les consommateurs mais également de sécuriser leurs transactions commerciales.