Les règles de partage d’un trésor archéologique en France

Lorsque le sol français révèle ses secrets enfouis, la découverte d’un trésor soulève une question fondamentale : à qui revient la propriété de telles richesses historiques ? Une récente jurisprudence apporte des éclaircissements sur le sujet.

La législation française sur les trésors archéologiques

En France, l’article 716 du Code civil stipule que si un trésor est trouvé dans le propre fonds d’une personne, il lui appartient en totalité. Si le trésor est découvert dans le fonds d’autrui, il est partagé entre le découvreur et le propriétaire du terrain. Cette disposition vise à protéger l’intérêt historique et culturel des trouvailles tout en récompensant celui qui a mis à jour l’objet.

Cas particulier des fouilles autorisées par l’État

Lorsque des fouilles sont réalisées avec l’autorisation de l’État, la situation se complique. La Cour de cassation a statué qu’en pareil cas, les objets trouvés doivent être partagés équitablement entre l’État et le propriétaire du fonds. Cette décision s’inscrit dans une logique de préservation patrimoniale tout en respectant les droits des propriétaires terriens.

Une jurisprudence qui fait référence

Le jugement rendu le 16 octobre s’appuie sur la loi antérieure à la réforme de 2016 concernant les biens culturels. Ce faisant, il clarifie la situation pour les cas similaires à venir et constitue un précédent important pour toutes les futures découvertes archéologiques effectuées légalement en France.

Contact et informations complémentaires

Pour ceux intéressés par ces questions ou confrontés à une telle découverte, il est recommandé de contacter les services compétents tels que la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) pour obtenir des conseils avisés et procéder aux déclarations nécessaires.

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