Chômage partiel et jours fériés : Comment la crise sanitaire redéfinit l’indemnisation

La crise sanitaire a modifié les règles du travail, entraînant une vague sans précédent de chômage partiel. Dans ce contexte inédit, la question de l’indemnisation des jours fériés pour les salariés connaissant une activité réduite s’est posée avec acuité. Quelles sont les modalités d’indemnisation des jours fériés en période de chômage partiel ? Voici les clefs pour comprendre les impacts de ces mesures exceptionnelles sur la rémunération.

Les principes de l’activité partielle

Le dispositif d’activité partielle, appelé également chômage partiel, permet aux entreprises confrontées à des difficultés économiques temporaires, comme celles générées par la pandémie de Covid-19, de réduire le temps de travail de leurs employés. Les heures non travaillées sont alors compensées par une indemnité, financée en partie par l’État et l’Unédic, assurant ainsi un revenu partiel aux salariés concernés.

L’indemnisation des jours fériés en activité partielle

Dans le cadre juridique français, un jour férié ne peut être assimilé à une heure chômée dans le calcul du chômage partiel. En effet, si un jour férié est considéré comme habituellement non travaillé dans l’entreprise, il ne relève pas du dispositif d’activité partielle. Ainsi, pour les salariés totalisant une ancienneté minimale de trois mois au sein de leur société, l’employeur doit maintenir le paiement du salaire habituel pour ces jours spécifiques.

Règles spécifiques pour le 1er mai

Il convient de souligner que le 1er mai constitue une exception notable. En tant que jour légalement férié et chômé, tout salarié bénéficie d’une indemnité égale à la rémunération qu’il aurait perçue s’il avait travaillé. Cette règle s’applique quelle que soit l’ancienneté du salarié au sein de son entreprise.

A lire également  Comprendre les délais dans la contestation des honoraires d’avocat

Considérations pratiques pour les employeurs

Pour se conformer à ces dispositions légales, les employeurs doivent faire preuve d’une grande attention lorsqu’ils établissent leurs demandes d’indemnisation pour activité partielle. Il est indispensable d’exclure des heures chômées celles correspondant aux jours fériés habituellement non travaillés afin d’éviter toute demande indue qui pourrait entraîner des sanctions ou des demandes de remboursement ultérieures.

Partager cet article

Publications qui pourraient vous intéresser

Vous vous retrouvez dans une situation complexe et stressante : votre ex-partenaire ne veut pas partir de chez vous après votre séparation. Cette situation peut...

En 1913, le meurtre brutal de Mary Phagan, une jeune ouvrière de 13 ans, secoue Atlanta. Leo Frank, un juif du Nord dirigeant l’usine où...

La justice française se trouve parfois confrontée à des situations complexes où l’auteur d’un acte criminel n’est pas considéré comme pénalement responsable. Ce concept juridique,...

Ces articles devraient vous plaire