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ToggleFace aux aléas climatiques, les sinistrés se trouvent souvent désemparés et confrontés à un parcours complexe pour obtenir réparation des dommages subis. L’une des étapes cruciales de ce parcours est la compréhension des règles de prescription applicables à leur demande d’indemnisation. Une récente jurisprudence vient préciser le point de départ du délai de prescription dans un tel contexte.
La publication de l’arrêté, un repère initial
En principe, lorsque survient une catastrophe naturelle ayant endommagé des biens immobiliers, la première référence temporelle à prendre en compte est la date de publication de l’arrêté interministériel reconnaissant l’état de catastrophe naturelle. Ce document officiel, publié au Journal Officiel, permet de déclencher le processus d’indemnisation par les assurances.
La connaissance des dommages, un facteur déterminant
Toutefois, une décision récente apporte une nuance importante : si l’assuré prend connaissance des dommages postérieurement à cette publication, c’est cette date de prise de conscience qui marque le début du délai pour agir en justice et réclamer une indemnisation. Cette précision protège les assurés qui découvrent tardivement les préjudices subis par leur propriété.
L’importance de l’action en justice
Il est important de souligner que le respect du délai de prescription est essentiel : une action intentée trop tardivement sera systématiquement rejetée comme irrecevable. Cela souligne donc l’urgence d’introduire toute demande en temps et en heure.
Des prescriptions spécifiques selon les contrats
Il convient aussi de noter que le délai de deux ans évoqué ici est typique au droit des assurances. Néanmoins, chaque contrat peut avoir ses spécificités qu’il convient d’étudier avec attention afin d’éviter toute mauvaise surprise.